Sport en Ouzbékistan
Les sportifs ouzbeks sont très présents dans les sports de combats comme le judo, la boxe, l'unifight ou encore la lutte gréco-romaine. Ces disciplines permettent à l'Ouzbékistan de décrocher ses seules médailles lors des Jeux olympiques (environ 5 ou 6 médailles). Le sportif le plus connu dans ces disciplines est le judoka Abdullo Tangriev qui fut vice-champion olympique à Pékin en 2008.
Cependant, le football gagne en popularité. L'équipe nationale ouzbèke est en août 2009, la 9e meilleure équipe du continent asiatique derrière l'Australie, le Japon et la Corée du sud au trois premières places. le Kuruvchi Tachkent, renommé Bunyodkor a acheté Rivaldo (ballon d'or en 1999). Bunyodkor a aussi recruté l'ancienne star brésilienne Zico (ex-Fenerbahçe) au poste d'entraîneur.
L'Ouzbékistan s'est fait connaître aussi grâce au coureur cycliste Djamolidine Abdoujaparov qui était un des meilleurs sprinteurs du peloton au début des années 1990. Il a en outre, remporté au moins une étape dans les trois Grands Tours (de France, d'Italie et d'Espagne) dont 9 étapes sur le Tour de France avec à la clé trois maillots verts. Il possède aussi à son palmarès la classique belge Gand-Wevelgem. En 2010, un seul coureur cycliste ouzbek est professionnel: Sergey Lagutin, champion du monde espoirs en 2003, qui évolue sous les couleurs de l' équipe cycliste Vacansoleil.
En tennis, le meilleur joueur ouzbek dans les années 2000 est Denis Istomin. Il a remporté quelques victoires sur des tournois challengers. Il a atteint le 3e tour de l'Open d'Australie 2008 battu par Lleyton Hewitt en 4 sets.
Kourach
C’est une lutte qui abonde en procédés ingénieux dans la défence et dans l’attaque. Il en existe 2 méthodes : de Fergana et de Boukhara. A Fergana les lutteurs se prennent par la ceinture, et à Boukhara, les règles rappellent beucoup celles de la lutte gréco-romaine. L'histoire de Kourach - le genre traditionnel de la lutte du peuple Ouzbek est née sur le territoire de l'Ouzbékistan moderne trois millénaires avant, au moins.
Le mot «Kourach», si l'on le traduit de l'ouzbek signifie «lutte!» On peut rencontrer le mention du Kourach comme d'un combat singulier, comme de la distraction sportive publique dans maintes anciennes sources littéraires de l'Orient. Ainsi, la poésie épique «Alpomich», parrue mille ans avant, décrit Kourach en qualité d'un sport le plus préféré, et le plus respecté, qui était largement répandu à cette époque en Ouzbékistan antique. Plusieurs philosophes médiévaux font rappel de Kourach dans leurs livres et manuscrits. Un grand savant et penseur oriental Avicenne écrivait que les exercices de Kourach aident beaucoup à maintenir sains le corps et l'esprit humains. Néanmoins, il n'y a aucunes données sur la première apparition du Kourach. Où et quand est - il né? Malgré ce fait, les savants estiment l'opinion que Kourach est le genre de la lutte le plus ancien. Au IX siècle de notre ère la nouvelle étape du dévellopement de Kourach a commencé. A cette époque les gens qui habitaient sur le territoire de l'Ouzbékistan actuel exerçaient Kourach en qualité de la distraction lors de grandes manifestations publiques comme les fêtes traditionnelles, les bals, les noces. Plus tard Kourach est devenu le sport idépendant ainsi que la façon de s'entraîner. Les noms des lutteurs les plus forts devenaient légendaires parmi le peuple, par exemple Pahlavan Makhmoud, qui vivait au XII siècle. Son tombeau, qui se trouve dans une des régions de l'Ouzbékistan devenu un endroit sacré, qui attire beaucoup de pèlerins.
Au XIV siècle un des plus grands capitaines dans l'histoire humaine, l'homme d'Etat, Amir Temour, qu'on appelle Tamerlan à l'Occident, utilisait Kourach pour la formation et le perfectionnement de la condition physique de ses soldats. On sait que l'armée de (Timour) Tamerlan était la plus forte, et invincible de son époque. Les années passaient, Kourach devenait une tradition préférée et honorée chez les peuples qui habitaient sur le territoire de l'Ouzbékistan actuel. La confirmation que Kourach est dans le sang des Ouzbeks ne sera pas fautive. Les enfants héritent l'amour envers cette lutte de leurs pères. Actuellement en Ouzbékistan on compte plus de deux millions de gens qui font régulièrement du Kourach, le nombre des amateurs et des successeurs de cette lutte reste indéfini. Un des principaux avantages des règles de Kourach est qu'elles défendent de lutter en position horizontale. Dès que le genoux d'un des lutteurs touche le tapis, le juge arrête le combat, les lutteurs recommencent la lutte de la première position debout. Cette circonstance rend Kourache un sport très dynamique, rapide et intéressant pour le grand public. Outre cela, les règles de Kourach défendent sévèrement l'emploi des prises au-dessus de la ceinture, ainsi que toutes les procédés douloureux et étouffants. Tout cela, à son tour, rend Kourach le genre de la lutte le plus sûr, où les traumas des sportifs sont minima. Le premier Tournoi international au prix du Président de l'Ouzbékistan a eu du succès. Le stade «Jar» à 30 mille de places n'a pas pu acceuillir tous les amateurs du Kourach. Le vainqueur du Tournois, le lutteur turc connu Salim Tatarogli a avoué, qu'en judo il luttait toujours dans les salles, les stades fermés où le nombre de spectateurs ne contient que 2-3 mille. Début mai 1999 Tachkent fut le témoin d'un événement historique - Premier Championnat du Monde de Kourach. C'est pour la première fois dans toute l'histoire de l'Ouzbékistan, que le pays acceuille une telle prestigieuse compétition dans le monde du sport, qui est le Championnat du Monde.
Spectacle traditionnel de Oulak ou Buzkachi
Le sport, par excellence, d'Asie Centrale. D'origine mongole, cette grande joute équestre rappelle le temps où les différents clans se volaient mutuellement le bétail. Pour saisir toute l'intensité du jeu, relisez les pages immortelles de Joseph Kessel dans « Les Cavaliers ».
Le Oulak - Buzkachi est une sorte de polo sans règle, qui se joue avec le corps d'un bouc -chèvre décapité sert comme une sorte de ballon. Les touristes assistent aux compétitions du mois de mars, qui sont celles du nouvel an (le Navrouz) en Asie centrale. Voici comment se présente une partie de « Buzkachi », l'une des plus anciennes traditions ouzbek. Les meilleurs « chavandozlar » (cavaliers) sont choisis par leur village pour leur force et leur courage. Les cavaliers doivent prendre la chèvre des mains du gagnant. Les « chavandozlar » se réunissent sur une ligne de départ. L'arbitre du « Buzkachi » jette le corps de la chèvre dans l'arène sous le nez des chevaux. Un mur solide de « Chavandozlar » se jette en avant et le chaos règne pendant que chacun essaye de s'approcher de la carcasse. Un gagnant réussit à l'attraper et il s'échappe avec un cri de victoire. Tous le poursuivent. On réussit à lui reprendre l'animal. Un autre le fait tomber sous les pieds des chevaux lancés au galop. Ses co-équipiers, auxquels il peut aussi passer la dépouille, le protègent. Ses adversaires doivent lui barrer le chemin et s'emparer à tout prix du mouton. Sauvage et violente, la mêlée est spectaculaire. Les cravaches frappent hommes et montures, emmêlés dans un tourbillon de poussière. La victoire sera pour celui qui réussira à franchir la ligne d'arrivée avec la carcasse. Tous les cavaliers sont contre lui pour lui prendre la chèvre et gagner le prix, malgré la violence des coups. Enfin, l'un d'eux réussira sous les applaudissements.
Autrefois, les éleveurs sélectionnaient des animaux spécialement entraînés pour le jeu et de nombreux tournois attiraient des spectateurs venus de loin. Les vainqueurs de plusieurs épreuves devenaient des héros, vénérés et respectés par toute la communauté.