Géographie de l\'Ouzbékistan
La géographie de l’Ouzbékistan
Il est situé au centre de l' Asie centrale , entre les fleuves Amou-daria (au sud) qui prend sa source au Tadjikistan et Syr-daria(au nord) qui prend sa source au Kirguizistan. La superficie se compose de 447 400 km2, le pays a les frontières communes avec l'Afganistan,le Kazakstan,le Kirguizistan, le Tadjikistan, le Turkménistan. Etendue de 1425 km de l'Ouest à l'EST et 930 km du nord au sud. Paysage varié:la plaine s'étend sur 70% de superficie, montagnes principalement à l'est et sud-est-les chaines de Pamires et Tyan-Chane. С’est un pays continental ne débouchant sur aucune mer ouverte, deux fleuves, l’AmouDaria à l’ouest et le Syr Daria à l’est, servent de limites naturelles pour le pays. L’essentiel du territoire est recouvert de steppe semi-aride. Le désert du Kizylkoum, caractérisé par ses sables rouges, s’étend sur presque la moitié du pays. Le réseau hydrographique est relativement pauvre et ne couvre que 5% du territoire. Les rares et precieuses terres arables dans la vallee du Zeravchan, le delta de l’Amou –daria et la vallee de Fergana ont donne naissamce aux plus grandes civilisations de l’Asie Centrale: Sogdiane, Khorezm, et Davan(Kokand ) Ce pays aride possède toutefois une impressionnante variété d’écosystèmes et une topographie toute particulière, avec les monts accidentés à l’extrême est du pays, les montagnes Chatkal de Tachkent qui rejoignent le Tian Shan de l’ouest ainsi que les montagnes Fan de Samarkand, et finalement son massif montagneux au sud-est qui rejoint les Pamir Alays au Tadjikistan. On retrouve en Ouzbékistan 15 réserves naturelles, englobant toutes sortes de paysages, des forets de pins aux déserts, en passant par les glaciers. Ces montagnes et réserves cachent de rares espèces animales telles des gazelles, des ours, des lynx et le rare léopard des neiges.
Distance du Nord au Sud: 930km
Distance d’Est en Ouest: 1425km
Distance de la France: +-6000km
Point Culminant du pays: Gora Manas: 4488 km
Cours d’eau importants: Amou-Daria (longueur: 2500km) et Syr-Daria
SYR-DARIA
Syr-Daria, fleuve de l’Asie centrale. L’un des plus importants de la région, il est formé par la confluence des rivières Naryn et Kara-Daria dans la vallée du Fergana en Ouzbékistan. Il coule vers l’Ouest et traverse l’Ouzbékistan, le Tadjikistan et le Kazakhstan, avant de se jeter dans la mer d’Aral. Depuis les années 1950, la rivière a été considérablement ponctionnée par l’irrigation, ce qui a beaucoup réduit son niveau ainsi que le volume d’eau se jetant dans la mer d’Aral. De 1974 à 1986, presque aucune goutte d’eau en provenance du Syr-Daria ne s’est déversée dans la mer d’Aral. De ce fait, et du fait également de l’énorme réduction, au cours de ces dernières décennies, du volume d’eau en provenance de l’Amou-Daria, le volume de la mer d’Aral a chuté de près de 70 % depuis 1960. La longueur totale du fleuve est d’environ 2.700 km.
AMOU-DARIA
Amou-Daria, anciennement Oxus, grand fleuve prenant sa source dans les montagnes du Pamir, en Asie centrale, et d’une longueur d’environ 2.500 Km. Il emprunte une trajectoire nord-ouest et sert de frontière entre le Tadjikistan et l’Afghanistan, puis entre le Turkménistan et Ouzbékistan; il arrose ensuite la Karakalpakie avant de se jeter dans la mer d’Aral. Depuis les années 1950, les eaux du fleuve sont prélevées par des canaux d’irrigation (principalement pour les cultures de coton qui nécessitent de très grandes quantités d’eau) si bien que son niveau a baissé considérablement et que le volume d’eau apporté à la mer d’Aral a énormément diminué. Dans les années 1980, il arriva plusieurs fois que l’Amou-Daria ne déverse que très peu d’eau, voire plus d’eau du tout dans la mer Aral. Si l’on ajoute à cela l’appauvrissement considérable des arrivées d’eau du Syr-Daria au cours des dernières décennies, on comprend que le volume de la mer d’Aral ait enregistré une baisse de 70 % environ depuis 1960. Le canal de Karakoum, le plus long canal de l’ancienne Union Soviétique et l’un des plus longs du monde, est le responsable de cette baisse de niveau. Près de la ville d’Oba, le canal détourne environ 12 kilomètres cubes d’eau par an, soit un neuvième de l’eau parvenant au bassin de la mer d’Aral. Cette baisse de niveau à entraîné une réduction du trafic fluvial sur l’Amou-Daria qu’autrefois les petites embarcations pouvaient emprunter sur la moitié de son cours. Le cours inférieur du fleuve s’ouvrait auparavant en un large delta recouvert d’une végétation très dense; la baisse du débit a amené sa disparition presque totale. Au fil des siècles, le fleuve a changé plusieurs fois de lit. Aux III et IVéme millénaires avant Jésus-Christ, l’Amou-Daria coulait vers l’Ouest, depuis l’oasis de Khozerm jusqu’au lac Sarykamysh, et de là jusqu’à la mer Caspienne. Du XVIIéme siècle jusqu’aux années 1980, l’Amou-Daria alimentait exclusivement la mer d’Aral, sauf en périodes de crues exceptionnelles, lorsque son trop plein se déversait dans le lac Sarykamysh.